lundi 11 juillet 2011

Trois coups de pédale sur la Louisiane

Trois jours et demi à la Nouvelle-Orléans, c’est très peu, surtout considérant que j’en ai consacré un à pédaler au-delà des banlieues, jusqu’à la réserve Barataria dont il est question dans l’article. Juste assez pour quelques découvertes fugitives.

Six choses qui distinguent la Nouvelle-Orléans de Montréal

1. On peut boire de l’alcool dans la rue... sauf dans des bouteilles en verre (pour ceux à qui ça manquerait!)
2. On peut fumer dans les bars (oui, c'est du jazz - On est à la Nouvelle-Orléans, après tout!)

3. Il y a des supports à vélo sur les autobus! (désolé, pas pu m’en empêcher!)

4. Un court orage, ou une menace d’orage, tous les après-midis vers la même heure : pas de doute, la Louisiane fait partie des Tropiques! (et une heure plus tard, c'est fini, ou c'est passé ailleurs!)
5. Le français: ne vous faites pas d'illusions sur la survie du français là-bas. À la Nouvelle-Orléans, il y a longtemps qu'on ne parle plus français. Sauf sur les panneaux.



6. La Nouvelle-Orléans est construite sur une éponge et son futur est loin d'être assuré. Mais l'explication nous envoie loin du vélo. Lisez plutôt mon reportage.





Trois rencontres qu'on ne ferait pas le long du Saint-Laurent

Le 6 juillet, je me suis mis en route pour de bon, en commençant par une centaine de kilomètres jusqu'à une ville appelée Biloxi. Dont la moitié le long du Golfe du Mexique.

1. Mais tout d'abord, pour ceux qui ne l’ont pas vu sur Facebook, je vous présente Wally :

Toutes les haltes touristiques des deux (petits) bayous où j’ai marché prennent bien soin de nous mettre sous les yeux des affiches nous prévenant de ne pas nourrir... les alligators! Mais le mien n’était même pas dans le bayou proprement dit, plutôt dans un canal de dérivation situé juste à côté. A peu près derrière les buissons qu’on voit au centre de la 2e photo. Et ne vous inquiétez pas, on est loin du cinéma: les alligators ont plus peur de nous que nous d'eux (du moins, je n'ai pas essayé de le nourrir pour vérifier!). Et il n'a jamais bougé d'un poil (d'une écaille?) tout le temps où j'essayais de le cadrer.
(lieu: Bayou Sauvage, à 20 km à l’est de la N-O, 6 juillet)
2. Ça, ce n'était pas prévu: je suivais une route secondaire pour éviter le boulevard traversant la longue banlieue industrielle, et en face d'une usine d'assemblage affichant fièrement qu'elle travaille pour la NASA, voici mon vélo qui insiste pour arrêter et se faire prendre en photo. Voilà: la rencontre de deux géants: Saturne 5, qui a lancé les hommes vers la Lune, et le TransAmerica Express (y en a qui insistent pour qu'on l'appelle comme ça depuis l'an dernier).

3. Enfin, une fois sorti des banlieues de la Nouvelle-Orléans et du bayou, après le pont de la Baie Saint-Louis et son trottoir si large qu'une voiture pourrait y passer, qu'est-ce qu'on a? Une piste cyclable-trottoir avec une vue, ma foi, pas mal, sur le Golfe du Mexique. Et c’est comme ça pendant 30 km, jusqu’à Biloxi.

1 commentaire:

  1. Un cargo Ralph Bouchard. J'adore.
    Sur la carte, j'ai l'impression que tu passes par le parc Shenandoah en Virginie ? C'est magnifiques, et plein de côtes et plein de cerfs ...de Virginie !
    Bon périple !

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