Dans l'esprit de ce titre, permettez-moi de citer une fois encore Claire Morissette qui, dans son apologie du vélo Deux roues, un avenir, disait en 1992 :
L'industrie automobile engloutit une quantité ahurissante de ressources: 10% de la production mondiale d'aluminium, 20% de l'acier, 35% du zinc, 60% du caoutchouc et 7% du cuivre. Une auto neuve arrivant sur le marché a déjà consommé 20% de toute l'énergie qu'elle requerra jusqu'à sa disparition.
(...) Globalement, les véhicules à moteur accaparent le tiers des ressources pétrolières mondiales. Au Canada, les trois cinquièmes du pétrole consommé par le secteur transport sont destinés aux autos et aux camions légers... La dépendance envers le pétrole crée une vulnérabilité qui devient flagrante en cas de crise. Lorsqu'elles n'entraînent pas directement des guerres, les importations massives de pétrole affaiblissent les économies les plus fortes et écrasent encore plus les pays du tiers-monde, déjà fortement endettés.
Pour aller de Montréal à San Diego, j’ai pris l’avion le 23 juin, ce qui est indubitablement une grosse dépense en gaz à effet de serre.
En revanche, en revenant sur deux roues, j’ai peut-être compensé? Qui sait, je suis peut-être à présent, non pas carbone-neutre, mais « carbone-négatif »...
Bien des groupes environnementaux ont développé bien des méthodes de calculs complexes pour à peu près tout, depuis les crédits-carbone des alumineries jusqu’à ceux des automobilistes. Je me demande si quelqu’un a déjà pensé à ceux des cyclistes qui traversent le continent... :-)
Mais Pascal, tu as respiré durant ton trajet... tu as donc émis quand même un peu de CO2! ;o)
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